Pour répondre à la demande pour des techniques douces de médecine esthétique (non chirurgicales) visant à ralentir les effets du vieillissement, le nombre et la qualité des matériaux injectables a considérablement évolué ces dernières années et leur utilisation est devenue fréquente.
C’est en 1934 que fut découvert dans l’humeur vitrée de l’œil de bœuf, l’acide hyaluronique, ou hyaluronane, association d’un acide uronique et d’un aminoglycane.
Les propriétés exceptionnelles de cette molécule ont déterminé son emploi dans de nombreuses spécialités médicales notamment en ophtalmologie (chirurgie de la cataracte), en ORL (chirurgie des cordes vocales), en urologie et pour aider la cicatrisation des plaies.
Depuis 1996, cette molécule a été adaptée au comblement esthétique.
L’acide hyaluronique est aujourd’hui considéré comme le produit de référence utilisé dans le rajeunissement volumétrique médical grâce à son ancienneté, sa durée (8 à 24 mois), son absence de spécificité tissulaire, son caractère entièrement biodégradable, sa facilité d’utilisation, ses résultats immédiats et ses effets secondaires minimes.
On l’utilise pour corriger les rides profondes, épaissir les lèvres, compenser les pertes de volumes liées à l’âge et harmoniser les volumes